La Grotte de Notre-Dame-de-Lourdes
Les Franciscains
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Méditation chrétienne

Cette rencontre de prière
a lieu tous les lundi à 19h

Bienvenue à tous !

 

Une voie d’intériorité

John Main disait : « Le véritable défi pour les chrétiens contemporains consiste à retrouver une voie de prière profonde qui les amènera à faire l’expérience de l’union avec Dieu. La méditation chrétienne veut aider à relever ce défi. »

Or, nous sommes familiers d’une prière qui fait place à des mots, des images, habitués de parler à Dieu, de lui demander ce dont nous avons besoin pour nous-mêmes et les autres. Cette façon de vivre la prière conserve tout son sens.

Mais il reste important d’explorer une voie de prière plus dépouillée, faisant place davantage au silence. Il s’agit alors de plonger dans les profondeurs de notre cœur là où l’Esprit de Jésus prie seulement dans le silence. Cette voie de prière d’une grande simplicité, accessible à toute personne, s’appelle la méditation chrétienne ou encore la prière contemplative.

La présence silencieuse

L’intention n’est pas d’avoir des pensées sur Dieu, mais d’être avec lui et d’expérimenter sa personne comme le fondement de notre être. Dans la méditation chrétienne, il ne s’agit pas de faire le vide mais de faire le plein à la source de l’Amour. Il habite au centre de toute personne et veut entrer en intimité, en communion profonde.

Il s’agit de permettre à la présence silencieuse de Dieu en nous de devenir la réalité qui donne une raison d’être à toutes nos actions comme à tout notre être. Le défi alors est de devenir silencieux pour laisser émerger le silence intérieur. Mais comment y parvenir et cesser le bavardage intérieur ?

Un mot au cœur du silence

Comme en est témoin la longue tradition de cette forme de prière dépouillée, silencieuse, dans la vie de l’Église, le conseil est d’avoir recours à un seul mot en y portant toute son attention aimante, au milieu des pensées qui vont et viennent. Alors, le cœur peut s’ouvrir au travail de l’amour au plus intime de soi.

Voici l’enseignement du moine bénédictin John Main, un témoin du XXe siècle de cette tradition vivante : « Je recommande  à la plupart des débutants d’utiliser MARANATHA, un mot araméen, la langue du temps de Jésus, qui signifie : « Viens, Seigneur Jésus. » Saint Paul termine son épître aux Corinthiens (1Co 16, 22) avec ce mot, à l’instar de saint Jean dans son Apocalypse (Ap 22,20). On le retrouve dans quelques-unes des premières liturgies chrétiennes. »

Et il ajoute encore : « On pourrait opter pour le nom de Jésus ou encore pour le mot Abba, un mot que Jésus utilisait dans sa prière. L’important c’est d’en choisir un et de le conserver. Sinon, votre progression dans la méditation en serait retardée. » (John Main, Un mot dans le silence, un mot pour méditer, p. 26) Revenir au mot sacré MARANATHA, c’est nous détacher de tout ce qui nous retient centré sur nous-mêmes.