Paroisse Sainte-Trinité

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Historique St-Philippe

 

Pour voir la vidéo de l'église St-Philippe, cliquez sur le lien suivant:

https://youtu.be/idBZHbECJyc?si=5A5r3cNskB_MRi3H

 

Saint Philippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de Sa vie publique, le rencontra et lui dit: "Suis-Moi!"

Philippe est mentionné dans le miracle de la multiplication des pains comme l'un de ceux qui distribuent la nourriture à la foule.

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l'Asie supérieure; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c'est dans la ville d'Hiérapolis, en Phrygie, qu'il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l'encens à un gros serpent qu'il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L'affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d'un homme qui opérait de telles merveilles; mais les magistrats et les pontifes s'emparèrent de l'Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l'accablèrent de pierres. A sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s'écroulèrent.

Nous fétons Saint-Philippe le 3 mai

 

Égarée au coeur d'une campagne bucolique, l'église de Saint-Philippe du comté d'Argenteuil surprend par son style et par sa valeur. Elle a été conçue, extérieur et intérieur, par les architectes Maurice Perreault et Albert Mesnard, de Montréal.

Cette église présente une structure très massive, tant par sa façade que par son clocher. Un clocher très pur, sans flèche, surmonté d'un dôme rectangulaire. Celui-ci abrite un carillon de trois cloches fondues par Mears & Stainbank, de Londres. Ces cloches donnent les notes fa, sol et la.

Le style de cette maison du culte construite en 1888 est d'inspiration néo-romane. Son grand portail est surmonté d'un linteau de pierre fait d'un seul tenant, avec l'inscription latine Hic Domus Dei et Porta Ceoli, rédigée en lettres de style gaélique pour faire référence aux origines irlandaises de la paroisse. La légende veut que les maçons ne purent faire tenir ce linteau en place tant qu'il ne fut pas bénit.

La grande arcade cintrée sous laquelle se regroupent les deux seules portes de l'église est aussi de style néo-roman. Le tout est surmonté d'une fenêtre plein cintre : c'est le seul élément ornemental de la façade avec son clocher et sa pierre à bosselage.

Si l'extérieur vous étonne, l'intérieur vous ravira. Le peintre-décorateur François-Xavier-Édouard Meloche a fait un magnifique travail de coloration. Il a réussi à la perfection l'imitation des pierres rares telles que le marbre le plus précieux, la malachite, le lapis-lazuli et d'autres pierres du même genre. C'est l'essentiel de son travail.

Dans le fond du choeur, on remarque une immense toile peinte et signée par Meloche. Cette Multiplication des pains, qui compte 50 personnages dont certains sont de grandeur nature, fait 25 pi (7,6 m) de largeur sur 18 pi (5,5 m) de hauteur.

Les voûtes des petites chapelles sont traitées dans le même style. Les monogrammes de la Sainte Vierge et de saint Joseph remplissent des médaillons spéciaux. Le chemin de la croix n'est pas de Meloche, mais il est très intéressant. Il a été fait par un certain D. Maillars, un artiste d'origine européenne qui a travaillé au Québec.

D'aspect un peu féerique par les couleurs de ses tableaux, cette église a conservé la plupart des éléments d'origine sauf ses bancs qui, malgré leur modernité, cadrent bien avec l'ensemble. Les autels ont été décorés en fonction du décor élaboré par Meloche. C'est d'ailleurs lui qui a exécuté les vitraux selon une technique originale : motifs au pochoir avec de l'acide. Ces vitraux sont simples mais de bon ton, car ils cadrent bien avec l'ensemble coloré.

L'orgue est un Casavant produit en 1942. Il comporte cinq jeux. Ce petit instrument est d'une facture intéressante. L'église de Saint-Philippe est précieuse pour le diocèse de Saint-Jérôme puisque c'est une de ses rares églises à ne pas avoir subi de modifications excessives à la suite des recommandations émanant du concile Vatican.

Fait remarquable, ce sont les citoyens de Saint-Philippe qui l'ont sauvée: à un certain moment, l'autorité religieuse a retiré le maître-autel et les autels latéraux, mais les paroissiens ont insisté pour qu'on remette en place les éléments d'origine.

 

 

Cet article fut édité dans le journal «LE MONDE» édition du 21 novembre 1891.
EGLISE DE SAINT-PHILIPPE D'ARGENTEUIL.


On ne saurait le nier, il n'y a rien de plus grandiose que les fêtes religieuses. Qu'on aille à Rome ou dans le plus humble village, c'est toujours la même impression que l'on éprouve et qui nous conduit insensiblement à vous prosterner aussi humblement devant le modeste prêtre de campagne que si on se trouvait en présence du Vicaire de Jésus-Christ sur la terre.


Et ces impressions, nous les avons éprouvées, une fois de plus, jeudi dernier, 12 courant (1891) jour choisi pour l'inauguration de l'église de St-Philippe d'Argenteuil.


La belle cérémonie à laquelle nous venons d'assister, a été présidée par Sa Grandeur monseigneur l'archevêque d'Ottawa. Un nombreux clergé réhaussait par sa présence l'éclat de la solennité et donnait un cachet tout particu­lier à la réunion qui se groupait autour du pasteur de la Province d'Ottawa. Parmi les nombreux assistants ecclési­astiques, nous avons remarqué: M.M . Campeau, chanoine de la cathédrale d'Ottawa, Nantel, supérieur du sémi­naire de Ste-Thérèse, Père L. Lauzon, supérieur des R.R.P.P. Oblats de Hull, P. Joly, directeur du collège Bourget de Rigaud, M.L.M. Lavallé, curé de St-Vincent de Paul de Montréal, M.M . Tassé, curé de Longueuil, F. Towner, curé de St-Eugène, J. Giguères, curé de Montebello, P. Bédard, curé de St-Thomas d'Alfred, A.L. Dugas, curé de St-André d'Argenteuil, O. Constantineau, curé de Dawson, A. Derome, curé de Lachute, E. Croteau, curé de Gren­ville, M. Bourassa, ancien curé de Montebello, F.X. Rabeau, de l'église St-Joseph de Montréal, M M.M. Marleau, Arneault, etc, etc, 


Monseigneur Duhamel a prononcé un très beau sermon de foi et a célébré le saint sacrifice de la messe. Dans l'après-midi a eu lieu l'érection du chemin de la croix, la vénération des reliques et la bénédiction du Très Saint- Sacrement par Monseigneur. Il va sans dire, que l'affluence de la population était énorme et au milieu d'elle on rf- marquait un grand nombre d'étrangers et de protestants. Non seulement les localités voisines mais même d'Ottawa et de Montréal. Les catholiques s'étaient rendus à cette belle cérémonie par devoir, pour témoigner de leur foi et rendre hommage à leur archevêque, les protestants, par curiosité, attirés qu'ils sont toujours par les pompes du culte catholique et les magnificences de l'église.


Et le mot magnifique n'a rien d'exagéré, ainsi qu'on va le voir tout à l'heure. La renommée avait déjà répandu au loin les beautés des décoration intérieures de l'église de Saint-Philippe d'Argenteuil, et nos lecteurs nous sauront certainement gré d'en donner une description, aussi brève que possible, il est vrai, car pour en parler de manière à en décrire tous les détails, il faudrait un volume ou plusieurs journaux. Les ornements sont si nombreux, si variés et traités avec un si grand art qu'il nous est impossible de suivre l'artiste dans les détails de son oeuvre. Il faut voir ces décors pour bien saisir l'idée qui a présidé à la conception du plan et comprendre toute la portée du travail qui vient d'être fait. C'est une belle page, une très brillante page à ajouter aux annales artistiques du Canada.


Et d'abord, un mot de l'église. C'est un monument de style romain. Une seule nef englobe tout l'édifice jusqu'au choeur, où quatre colonnes au fût trapu divisent ce dernier et le sanctuaire, en deux grandes chapelles, pour ainsi dire.


Parlons maintenant de la décoration de l'église. La décoration de la nef est de la plus grande simplicité comme li­gnes, mais d'une richesse de détails et de coloris surprenante. C'est un rayon de soleil, disait un des prêtres présents. Les doubleaux qui divisent la voûte en cinq travées, sont couverts d'ornements très étudiés et entrelacés de textes se rapportant à la mission de l'église. Des consoles d'un caractère tout-à-fait original supportent les dou­bleaux et ajoutent, par leur décoration superbe à la beauté de l'ensemble.


Les travées de la voûte sont embellies par cinq grands panneaux de centre dont le champ est occupé par des em­blêmes ayant pour sujet: La Foi, l'Espérance, la Charité, la Religion et la musique sacrée, en couleur sur fonds bleus, à rayonnements accentués par des filets d'or. Sur les murs, autour des chassis, encadre-ments en claveaux à damier avec joints or et argent. En dessous des consoles sont des panneaux à teintes riches, dans lesquels sont encastrés les cadres des stations du chemin de la croix.


Au dessus des consoles et contournant les têtes des châssis, décor par zônes, en relief et plat variétés des teintes et d'ornementation. Textes se rapportant aux apôtres, dont les bustes ornent les lunettes formées par les arca­tures de la grande voûte d'une console à l'autre. Ces bustes d'apôtres, peints en couleur sur fond d'or et mosaïque encadrent, on ne peut mieux les parties longitudinale de l'église.


D'autre médaillons de même valeur sont disposés tout autour de la grande plate-bande qui sépare le sanctuaire de la nef. Ces derniers sont remplis par les bustes, les Evangélistes et leurs attributs. Si nous ne nous trouvions pas ici, en face du choeur nous aurions un vaste champ d'étude, car cette large plate-bande est remplie de motifs variés, distingués et d'une allure vraiment magistrale. C'est une fort habile transition de la nef au choeur. Mais les décorations du sanctuaire nous attirent, nous fascinent. Que pourrions-nous bien en dire ?


Une longue description ne saurait en faire comprendre l'effet. L'artiste a jeté là, tous les trésors de sa palette ! Que de lumière dans les teintes ! Que de délicatesse dans les tons ! Quel ensemble exquis ! Et les petites chapelles, en­clavées dans le choeur, quels bijoux ! Ici pas un ornement qui se répète ! Et pourtant, l'ensemble est homogène, pas une applique, pas un panneau ayant la même forme et malgré cela, il y a harmonie, unité dans le travail. Ce qu'il a fallu d'imagination et de fécondité d'invention au peintre pour produire un tel résultat, ceux-là seuls qui ont vu les travaux exécutés peuvent s'en rendre compte. Esquissons cependant, à grands traits l'ensemble des tra­vaux.


Trois doubleaux divisent le choeur. Dans les travées, les symboles du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Sur ces doubleaux outre un fouillis délicieux de motifs décoratifs le mot: SANCTUS. se répète. Autour des symboles, les­quels sont peints à l'intersection des bras d'une croix, un étincellement de rayons d'or allant se perdre dans les angles des travées et parmi les étoiles, or et argent, dont ces angles sont parsemés.


Les voûtes des petites chapelles sont traitées dans le même style les monogrammes de la Sainte Vierge et de Saint Joseph, remplissent des médaillons spéciaux. Les voûtes du choeur et des chapelles reposent sur des colon­nes en marbre, le fût en brèche violette, surmonté d'un faisceau de colonnettes pierre souffre émaillée d'or; chapi­teau à feuillage et rinceaux or et argent. L'ensemble de la colonne est éblouissant de richesse.


Les trois autels en marbre, or et argent. Le Saint-Barthélemy domine parmi les marbres. Le rouge et le vert anti­que forment les lignes vives et les panneaux. La malachite, les onyx et le lapis lazuli, les petits panneaux, les boise­ries en acajou relient les autels, tout cela forme une ligne solide qui entoure le choeur et qui est fermé par la balus­trade de communion qui elle aussi est en marbre Saint-Barthélemy, rouge et vert antique.


La chaire attenant à la balustrade traitée de même, excepté les panneaux supérieurs qui sont en onyx du Mexique. Nous avons gardé la fin de cet article, non pas pour la description, mais l'appréciation du grand tableau qui remplit tout le fond du choeur au-dessus de l'autel.

 

Ce tableau, dans lequel il entre cinquante figures a vingt-cinq pieds de largeur sur 18 pieds de hauteur. C'est une oeuvre d'art qui fait le plus grand honneur à l'artiste qui l'a composé et l'a peint. Il place son auteur bien au- dessus des peintures ordinaires et nous l'en félicitons de tout coeur. C'est là une belle création, c'est un des plus beaux tableaux que nous ayons vu dans une église. Le sujet est la multiplication des pains. Placé au-dessus de l'autel, il est une allégorie du mystère Eucharistique et le titulaire de l'église y est particulièrement honoré. Le texte au bas du tableau: le Prône! Undè emenus panes ut manducent hi ?

 

Les personnages de premier plan sont de grandeur naturelle: Saint- Philippe aux pieds de Notre-Seigneur, tient les pains et poissons qui sous la bénédiction de Jésus-Christ, se multiplient. Les apôtres distribuent le repas à la foule. Judas seul se tient à l'écart. La draperie sombre dont il est enveloppé contraste avec les couleurs vives des autres draperies. Sa tête est auréolée de noir! Tout près de l'autel, au bas du tableau, deux colombes se disputent les miettes tombées des mains de ceux qui prennent leur repas. Comme fond de tableau, le lac de Tibériade. L'horizon est fermé par une charrie de montagne, derrières lesquelles s'aperçoivent les derniers rayons du soleil couchant.

 

 

Ce tableau est, nous l'affirmons, de nouveau, d'une exécution supérieure et tous les visiteurs, tous ceux qui ont assisté à cette belle fête n'ont pas caché leur admiration et n'ont pas marchandé leurs éloges à l'artiste distingué qui a composé et exécuté cette grande page.


Que dire de plus dans cette appréciation rapide d'une oeuvre superbe, que les draperies sont parfaitement rendues et largement traitées, que le modèle en est des plus soignés, le dessin correct les groupes bien partagés, le coloris bien vivant, que rien n'a été oublié au point de vue de la théorie et de l'art ? Eh bien, tout est dit sauf le nom de l'artiste de grand mérite auquel revient l'honneur de cet immence travail et que nous sommes heureux de proclamer, puisque c'est un Canadien-Français; cet artiste n'est autre que M.F.Ed. Meloche de Montréal.


Nous. lui adressons, de nouveau tous nos compliments et nous espérons bien que le décorateur de talent de l'église de St-Philippe d'Argenteuil, n'attendra pas longtemps pour se faire connaître par une oeuvre nouvelle et que tout le monde pourra apprécier et juger à Montréal même.

 

Chemin de la croix


Les 14 stations du chemin de la croix qui fut bénit en cette circonstance, furent généreusement données par des paroissiens de St-Philippe: M.M. Philibert Filion, Sévère Desjardins, Micbael Brearton, Pierre Carrière, Alfred Maisonneuve, Gilbert Lemay­Delorme, Basile Wilson. Joseph Derrick, John Fitzgerald, Vincent Biais, Cyrille Perrier et Hugh Robert et Isidore Legault aidés de M.M. Benjamin Leblanc, Léon Bricot-Lamarche, Joseph Legault, Odilon Leqault-Deslauriers. Joseph Leclair et de Mme. Joseph Daoust. Chaque station a couté $15. Cadre en bois et peinture à l'huile sur surface de métal signé:D. Maillars.
Date environ: 1888.

Les Verrières

Les vitraux de couleur qui ont couté en tout $362 piastres sont des dons généreux de M.M. Maximilien Tassé, curé de Longueuil. L.M. Lavallée, curé de St-Vincent de Paul de Montréal, Joseph Daigneault, curé de Saint Albans, F.E. Meloche artiste de Montréal, Ph. Boileau et Frères de l'Ile Bizard, W. Owens de Lachute, le curé de St-Eugène. Ant Constantineau curé de Davoson, Luc Lenoir S.S. Montréal, R.P. de Laronde avocat de Saint-André, F.X. .Mathieu avocat de Ste.-Scholastique. Abbott, Premier Ministre du Parlement Fédéral, le Dr. Christie de Lachute et Henri Bourassa de Montebello, Ad. McKay de St-André, Le Rev. D.Dupont curé de Ste-Béatrice de Montréal, et Alf. Séguin curé de Montréal. Ils ont été fabriqués par Castle et Fils de Montréal d'après les plans de Ed Meloche et ont couté $25 chacune à part celui du portail qui a couté $35.

La conception et la réalisation des bancs furent conviés à M. Athanase Lauzon.

 

 

Chauffage au charbon

 

En 1921 on procèda à
l'électrification de l'église.

 

 

L'évolution de l'Eglise.

L'église était chauffée par deux poêles à bois que l'on alimentait avec du bois de 3 pieds de longueur. La photo du dessus illustre clairement la tuyauterie que nécessitait un tel système. Le chauffage de la sacristie pour sa part était assumé par une fournaise au charbon.

 

 

Nef

Jubé

 

Au mois d'octobre 1947, Mgr. Alexandre Vachon, Archevêque d'Ottawa est venu à St-Philippe pour présider la grandiose cérémonie de la consécration de l'autel et de l'église. Pour employer une comparaison, Mgr. Alexandre Vachon déclara " L'autel pourrait être considéré comme un bijou et l'église comme l'écrin renferment le bijou ".


Moi, Alexandre Vachon, Archevêque d'Ottawa, j'ai consacré cette église et cet autel dédiés à St-Philippe Apôtre et j'y ai déposé les reliques des saints martyrs Pacifique et Basile; et j'ai accordé selon les formes usitées dans l'Eglise une indulgence d'un an à tous les fidèles qui les visiteront aujourd'hui et une indulgence de deux cent jours à la date anniversaire de leur consécration.


C'est en 1914, que le presbytère eut recours à l'électricité et en 1921, que l'église fut pourvue de ce service. En 1924, on installa le téléphone.


Durant l'année 1929, sous la cure du chanoine André Bazinet de nombreux travaux furent exécutés, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'église. En outre, on dut procéder à la descente des cloches pour en réparer les battants. De plus une nouvelle statue du Sacré-Coeur vint remplacer l'ancienne.


Le cimetière (situé à l'arrière du presbytère) fut agrandi et nivelé.
En 1942, la paroisse, toujours sous la gouverne du curé André Bazinet, fait l'acquisition d'un orgue de la firme Casavant et Fréres de St-Hyacinthe qui en fait l'installation et en assure l'entretien pour la somme de $3,000.


En 1943, on procède à la réfection des planchers de l'église et la sacristie.
Trois ans plus tard des systèmes de chauffage à eau chaude sont installés dans l'église et le presbytère.
A l'origine un support ornemental d'une hauteur de dix sept pieds, surmonté de la croix, chapautait le clocher de l'église. On jugea bon de l'éliminer parce qu'il oscillait dangereusement sous de grands vents.

 


Réparation du clocher
vers 1940

Les cloches

Vue du clocher aujourd'hui